La science psi, la médiumnité et une conversation avec un channeller. Devrions-nous prendre en compte d’autres modes de connaissance dans notre processus de création de sens ?

J’ai lu un livre de Barbara Marx Hubbard intitulé Conscious Evolution. Il suggère qu’il y a un changement émergent dans la conscience de l’humanité par lequel nous sommes invités à prendre une part active et éthique dans la direction de notre évolution en tant qu’espèce. Cela correspond tout à fait aux appels et aux sentiments que j’ai eus depuis ma jeunesse et sur lesquels j’ai fondé Collective Evolution en 2009.

Le livre aborde un sentiment dont beaucoup d’entre nous sont conscients, à savoir que nous faisons partie de la nature et du tissu de la réalité dans son ensemble, et que nous n’en sommes pas séparés. (Ce livre fait partie de notre Explorer Lounge Book Club pour le mois de septembre).

Actuellement, on peut dire que nous avons tendance à vivre notre vie comme des individus séparés. Contrairement à la vision du monde des cultures indigènes, nous pensons généralement que la nature est séparée de nous et que les humains sont au centre du monde – et même du cosmos.

Dans cet état d’esprit, nous avons tendance à chercher à dominer ce qui nous entoure, y compris les autres personnes, sans vraiment penser à l’interconnexion complexe de nos actions. C’est ainsi que nous nous engageons sur une voie plutôt destructrice et à courte vue.

Ce n’est pas si mal, car notre créativité et notre innovation ont produit des choses merveilleuses pour les gens du monde entier.

De l’eau plus propre, de la nourriture en abondance, des conditions de vie sûres et des moyens de nous connecter de manière plus ou moins significative. Mais ces innovations se sont généralement faites au prix de la destruction de ce qui se trouvait sur leur chemin. Qu’il s’agisse d’asservir des pays plus pauvres pour produire des biens bon marché dans d’autres, ou de détruire des forêts, des cours d’eau et notre air. Nos innovations et notre soif de capitalisme sont souvent destructrices lorsque nous perdons de vue notre interdépendance et notre place dans la nature.

Nous sommes sur la voie d’un développement technologique à des vitesses vertigineuses. En conséquence, un appel émerge pour une vision du monde plus consciente, plus connectée et plus sacrée afin de gérer ces avancées dans une direction éthique.

Cette évolution s’accompagne d’une expansion de notre conscience. C’est-à-dire une expansion de notre vision du monde, de ce dont nous sommes conscients, de ce que nous considérons lorsque nous créons, et de ce que nous reconnaissons sur la nature de notre réalité.

J’ai été curieux de ce genre de questions toute ma vie. Qui sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous ici ? Quelle est la nature de notre potentiel en tant qu’êtres humains ? Pouvons-nous vivre en société d’une manière plus connectée et plus abondante ? Ces questions sont posées depuis des milliers d’années, bien sûr. Ce n’est pas nouveau.

Mais à l’époque moderne, ces questions peuvent facilement être mises de côté, car nous sommes poussés à survivre dans une culture économique de plus en plus stricte et remplie d’une tonne de distractions.

Ce qui est peut-être unique en ce moment, c’est que nous sommes probablement dans une période où nous devons prêter attention à ces questions afin de progresser vers un monde meilleur, un monde où nous ne nous détruisons pas nous-mêmes. Comme l’a dit Eckhart Tolle, « évoluer ou mourir ».

Si nous sommes effectivement à une époque où les grandes questions sont incontournables, nos modes de connaissance et d’exploration des idées doivent être expansifs et bien rodés. Pour ma part, je ne vois pas cela dans notre époque actuelle.

L’idéologie, la polarisation, la paresse d’esprit, l’ignorance, les dogmes religieux et scientifiques et le manque de temps en général peuvent rendre très difficile le fait de passer au travers du bruit et d’embrasser le signal.

À qui pouvons-nous faire confiance ? Comment savoir ? Et si notre pensée est limitée ? Comment le savoir ? Comment sortir des sentiers battus ?

Peut-être qu’une partie de notre processus d’élaboration de sens doit inclure d’autres façons de savoir. Des moyens qui nous demandent de considérer quelque chose que nous ne pouvons pas prouver mais que nous pouvons ressentir dans notre propre corps. Des sens dont la science moderne nous montre qu’ils existent, mais que nos dogmes craignent.

Comment pouvons-nous savoir autrement ?

Pour les modes de pensée réductionnistes modernes, des choses comme la médiumnité, qui peut inclure des individus qui canalisent, peuvent sembler folles. Peut-être pensons-nous avoir évolué au-delà de ce type de superstition au cours de la révolution scientifique des années 1500 et 1600.

Ou bien avons-nous jeté le bébé avec l’eau du bain et sommes-nous passés à côté d’importants moyens de connaissance ?

La recherche sur le paranormal, y compris sur la médiumnité et la canalisation, existe depuis des siècles. Si certaines recherches ont mis en évidence des escrocs et des fraudeurs, nous avons également découvert des phénomènes qui soulèvent encore plus de questions. Bien que cela mette mal à l’aise la vision du monde de certains, cela excite les gens comme moi.

Voici quelques études, parmi des centaines d’autres, qui méritent d’être prises en considération lorsque l’on se penche sur les questions de la médiumnité, de la conscience, de nos limites, de notre potentiel, de la nature de notre réalité, etc.

• Recherche indiquant une signification statistique de la médiumnité dans des conditions rigoureuses.

• La capacité d’un être humain à écrire sur une feuille de papier en utilisant uniquement son esprit.

• Preuves répétées de télékinésie et de téléportation d’objets.

• Vue d’ensemble des questions relatives à la création de la réalité par la conscience et aux nuances qui s’y rattachent.

• Recherches importantes de la CIA sur la vision à distance. (La capacité de voir des détails spécifiques sur un endroit où l’observateur ne se trouve pas).

Il y a de nombreuses raisons de revenir à la planche à dessin lorsqu’il s’agit de ce qui est possible pour les humains. Et à une époque où chaque récit est en concurrence avec le suivant, et où tout peut être truqué ou rempli de mensonges ou de tromperies, l’exploration du non-matériel est peut-être une entreprise intéressante.

Essayer de comprendre notre monde entièrement d’un point de vue matériel n’est pas utile à mon avis. Il y a trop d’expériences valables qui dépassent la nature et la portée limitée de l’étude matérielle, et qui exigent que nous élargissions notre conscience pour les prendre en compte de manière plus complète.

Conversation avec un canalisateur

Il y a quelques semaines, Madhava Setty et moi-même avons eu une discussion avec un homme nommé Sam l’Illusionniste qui prétend canaliser des êtres de l’espace ou d’autres dimensions… ou de n’importe quel autre endroit.

Cela fait plus de 15 ans que je suis exposé à la canalisation et j’ai eu quelques expériences intrigantes en recueillant des « connaissances » à partir de sources explicites d’intuition, donc ce sujet a toujours été amusant pour moi.

Cette conversation avec Sam illustre l’humilité de Sam, qui fait quelque chose qu’il croit authentique.

Ses canalisations méritent-elles d’être prises en considération ? Peut-il s’agir d’un mode de connaissance ? Faut-il en tenir compte dans notre processus de création de sens ?

C’est à vous d’en décider, mais pour l’instant, retrouvez notre conversation ci-dessous.

Écouter l’épisode :

Sur Spotify ici.
Sur Apple Podcasts ici.
Regardez sur YouTube ici.

Pour en savoir plus sur la recherche sur la canalisation : https://explorerlounge.one/programs/08272019-what-science-says-about-channeling-619af6

Source : https://www.thepulse.one/p/going-beyond-traditional-ways-of

Traduction : https://exoconscience.com