« Le Brésil n’entrera pas dans ce (traité de l’OMS sur la pandémie), le Brésil est autonome », voici les propos du président brésilien Jair Bolsonaro le 15 mai 2022 sur la Praça dos Três Poderes (La place des Trois Pouvoirs) dans la capitale du pays.
Le traité en question demande que les pays délivrent les pleins pouvoirs à l’OMS afin de déclarer des pandémies et de décider quel protocole doit être suivi, quelles que soient les constitutions des pays.
Un plein pouvoir et une intrusion que le président ne veut pas dans son pays. « Le Brésil est autonome et n’entrera pas là-dedans, vous pouvez l’oublier. J’ai déjà parlé à notre cabinet des relations extérieures et si cette proposition va de l’avant, ce ne sera pas avec le Brésil », a-t-il déclaré.
Dans un discours incisif, le chef de l’exécutif a défendu ses actions pendant la pandémie et a vivement critiqué les gouverneurs et ce qu’il appelle la politique du « restez à la maison, nous verrons l’économie plus tard ! »
Critiqué dans le monde entier pour ne pas avoir suivi les autres pays, Bolsonaro note qu’avec le recul, il avait entièrement raison : « De plus, j’étais le seul homme d’État à ne pas respecter les politiques de confinement. J’ai dit que nous devions prendre soin des personnes âgées et des personnes souffrant de comorbidités, et les études d’aujourd’hui montrent que j’avais raison. »
