La vérité nous libérera

Le scandale de la privatisation du vivant

Photo de Akil Mazumder sur Pexels.com

L’une des scandaleuses vérités est la privatisation du vivant par le biais de brevets déposés par une poignée de multinationales agroalimentaire. On peut nommer parmi elles Monsanto (le créateur du plus néfaste pesticide « Roundup »), Syngenta Et Limagrain. Elles ont un impact très puissant par le biais du GNIS (syndicat de semenciers puissants) sur les députés européens qui votent en conséquence des lois en leur faveur. Certains même de ces députés sont d’anciens salariés de ces multinationales. Et malheureusement ce constat n’est pas rare qu’importe le domaine en question et cela donne lieu à de multiples conflits d’intérêts, Le tout soi-disant contrôlé par une institution démocratique en apparence seulement.

Comment s’y prend la mafia alimentaire pour priver le monde des graines paysannes ?

Elles ont notamment réussi à faire en sorte qu’il y ai un catalogue obligatoire sur lesquels sont répertoriées une liste de semences autorisées qui sont la référence de tous les agriculteurs européens. Parmi ce catalogue on y trouve seulement des semences génétiquement modifiés de fruits, légumes et céréales. Chacune de ces semences est brevetée et est donc par conséquent la propriété d’une de ces multinationales. Imaginez 10 semences de blé autorisées, 4 appartiennent à une entreprise, 3 à une autre et 3 à une autre, et c’est cela pour tout. Les agriculteurs sont obligés de choisir parmi tout ce catalogue et il faut savoir que ces semences ne sont pas reproductibles, L’agriculteur a l’obligation d’en racheter l’année suivante.

Quelles sont ces semences standardisées ?

Prenons l’exemple du blé: On croise des variétés entre elles jusqu’à obtenir une variété complètement standardisée, clonée, qui donne à la fois une grande productivité, une grande résistance, une taille similaire sur chaque épi mais aussi beaucoup moins de valeurs nutritionnelles. Il y a aussi une possibilité que l’on rajoute un gène étranger à la variété originale. Par exemple, il y a quelques années on a essayé de transmettre le gène de la résistance au froid du saumon sur une variété de tomates afin qu’elle soit adaptée au climat nordiques.

Qu’en est-il des semences anciennes, libres et reproductibles ?

La législation est très injuste, Plusieurs agriculteurs se sont faits attaquer en procès lorsqu’ils sont revenus à des semences reproductible et saines car elles ne sont pas inscrites sur le catalogue des semences autorisées. Depuis plus de 50 ans l’humanité a perdu une grande partie de la diversité génétique alimentaire, Supplantées par ces semences OGM brevetées et appartenants à cette poignée de multinationales criminelles ayant la main mise sur les états impuissants. En union européenne il est interdit pour un agriculteur de commercialiser des semences, des fruits, légumes et céréales issus de variétés anciennes, libres et reproductible. La France a essayé ces dernières années par deux fois d’autoriser la vente de semences paysannes aux particuliers mais sans succès car les lois européennes supplantent les lois nationales. Elle a essayé une troisième fois et a réussi en 2020 ! Mais l’UE, Totalement sous l’emprise des lobbys semenciers a attaqué la France et conteste.

Nous saluons notamment l’association Kokopelli qui se bat depuis plus de 20 ans, et de multiples procès perdus Pour tenter de préserver la diversité de semences paysannes et les vendre aux particuliers.

Angelo Alers

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Un commentaire

  1. Votre article est intéressant,
    Mais aujourd’hui, où un particulier peut-il se procurer des semences paysannes ?

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