Bien que les forces américaines soient déjà sur le terrain en Ukraine, entraînant, armant et offrant une assistance dans des opérations de combat, la réalité c’est qu’une guerre généralisée contre la Russie détruira l’Europe.
La guerre contre la Russie est-elle inévitable ? En lisant la presse occidentale, on a l’impression que les Russes sont, non seulement sur le point « d’envahir » l’Ukraine, mais aussi prêts à envoyer des bombes nucléaires dans toute l’Europe. Mais quelle est la gravité de la « menace russe » ? Y a-t-il même une menace russe ? La Russie menace t-elle quelqu’un ? Si ce n’est pas le cas, qui est derrière les menaces et pourquoi ?
Pour répondre à ces questions, on doit considérer quelques constantes de la géopolitique anglo-saxonne. Alfred Mackinder, le géographe britannique qui a inventé la discipline, a expliqué que si les Britanniques allaient dominer le monde, ils allaient d’abord devoir « diviser l’Île-Monde ». L’Île-Monde c’est l’Eurasie et l’Afrique. Si on regarde une carte, on peut voir une masse terrestre continue. L’Ukraine représente une cible stratégique fondamentale pour diviser la masse terrestre eurasiatique, coupant net la péninsule européenne de l’intégration avec la Russie.
Les intérêts anglo-américains ont initié la Première Guerre mondiale
Au début du XXe siècle, la domination industrielle de l’Allemagne en Europe menaçait l’hégémonie mondiale britannique. Le chemin de fer Berlin-Bagdad aurait permis à l’Allemagne un accès aux réserves de pétrole de la Mésopotamie, obtenant un avantage significatif sur les Britanniques. L’alliance allemande avec l’Empire Ottoman était propice à cette fin. Pour affaiblir et finalement briser l’Empire Ottoman, les Britanniques ont soutenu le séparatisme ethno-nationaliste ; pour détruire l’Allemagne, ils devaient la forcer à s’impliquer dans une guerre prolongée. Et une fois la guerre déclenchée dans les Balkans, les plans allemands pour le chemin de fer Berlin-Bagdad allaient être réduits à néant.
Le résultat d’un système largement orchestré par les Britanniques faits d’alliances fragiles fut la Première Guerre mondiale. La guerre a mené à la mort de plus de 40 millions d’hommes. La France a perdu plus d’un million de ces jeunes hommes les plus courageux et les plus aptes. L’Europe ne s’est jamais vraiment relevée de la Première Guerre mondiale.
Les grands médias ont toujours glorifié les « Années Folles » comme une époque de « libération » et d’innovation artistique. Mais le monde de l’après-guerre c’était l’enfer sur terre pour la classe ouvrière, en particulier en Allemagne qui devait payer pour une guerre qu’elle n’avait initialement jamais voulu, et en réalité, n’avait pas perdu militairement parlant. L’Allemagne avait signé un armistice en 1918, et non une capitulation inconditionnelle.
Et ce fut l’entrée de l’Amérique dans la guerre qui a forcé les Allemands à signer l’armistice, dans l’espoir d’une paix durable. Ce n’est qu’après le Traité de Versailles que les Allemands ont commencé à se rendre compte que des sionistes comme Lord Rothschild avait persuadé les Britanniques de donner la Palestine aux juifs, en échange d’une entrée de l’Amérique dans la guerre sous contrôle sioniste.
Les banquiers sionistes ont été les véritables vainqueurs de la guerre. Non seulement ils ont profité des prêts à la Grande-Bretagne et la France pendant la guerre, mais ils ont touché le jackpot avec les plans Dawes et Young pour les réparations allemandes pendant les années 1920.
Dès les années 1930, tout le monde savait que la démocratie libérale et le capitalisme étaient morts. Et il semblait que seul le fascisme ou le communisme pouvaient sortir l’Europe du cauchemar économique.
Le fascisme et le communisme sont passés par là mais désormais, les intérêts financiers occidentaux encouragent une nouvelle guerre en Europe, cette fois-ci contre la Russie. Bien sûr, la guerre contre la Russie se déroule depuis longtemps maintenant. Le retour de la Russie en tant que puissance régionale majeure a donné à l’Occident un prétexte pour une agressivité aveugle.
Tout pays à l’est de Berlin ne se soumettant pas à une hégémonie euro-atlantiste totale est diabolisé, soumis et, le plus souvent, attaqué par des forces par procuration. L’OTAN veut la guerre contre la Russie car la nation russe est un obstacle à son action pour contrôler toute l’Europe de Lisbonne à Vladivostok. Les Atlantistes ont renversé le gouvernement ukrainien en 2014 car son président n’était pas préparé à devenir un ennemi invétéré de Moscou. En 2006, les Américains avaient installé un régime fantoche en Ukraine après la Révolution Orange. Mais cela n’avait pas duré longtemps. Par conséquent, ils avaient du recruter des types plus résistants pour réussir une deuxième fois : plus précisément, des néo-nazis tatoués et endurcis.
Les Nazis ukrainiens, qui se faisaient appeler Pravy Sector, ont semé la mort sur leur chemin. Ils ont marché à travers Kiev en brandissant des drapeaux de criminels nazis comme Stefan Bandera. C’était tout bénéfice pour les États-Unis et l’Union européenne. Les Américains ne s’inquiétaient pas du fait de soutenir des nazis, du moment qu’ils étaient en Europe. La diplomate américaine de haut rang Victoria Nuland, qui avait contribué à orchestrer le coup d’état de Kiev, savait qu’elle allumait les flammes de la guerre civile. Tout le monde savait alors que la guerre civile fomentée par les États-Unis allait finalement engloutir toute l’Europe. Mais l’attitude tristement célèbre de Nuland envers cela fut : « Fuck the EU ». Désormais le régime de Biden – probablement l’un des plus impopulaires de l’histoire américaine – est déterminé à provoquer la Russie pour qu’elle fasse la guerre contre l’Europe. En effet, bien que les forces américaines soient déjà sur le terrain en Ukraine pour former, armer et aider aux opérations de combat, la réalité est qu’une guerre totale avec la Russie détruirait l’Europe.
Qui sont les nazis ?
L’élite occidentale et leurs médias aux ordres adorent accuser quiconque en désaccord avec eux d’être nazi. Le reductio ad hitlerum est un maître mot habituel de nos leaders infâmes. Le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin s’est récemment ridiculisé en tweetant que les protestataires anti-pass sanitaire à Paris faisaient des saluts nazis. Le ministre a montré l’extrait d’une vidéo sur son tweet pour prouver ses affirmations.
Après que Darmanin ait demandé une enquête sur les manifestants, un journaliste d’un grand média à prouvé à sa face insolente que les protestataires ne faisaient qu’applaudir. Cela pourrait faire un parfait exemple de l’utilisation de fake news de la part des classes dirigeantes pour faire la guerre contre les masses. Mais bien sûr, cela ne fera jamais l’objet d’un cours sur les « fake news » et les « théories conspirationnistes » car les gouvernements et les médias occidentaux sont toujours infaillibles. Gérald Darmanin est un exemple flagrant de l’hypocrisie de la classe dirigeante. Il y a seulement quelques mois, il tweetait sur sa grande admiration envers le régime néo-nazi ukrainien. C’est d’une ironie toute écœurante !
« Seuls les Russes produisent des fake news ». C’est pourquoi le gouvernement allemand a interdit RT Deutsch. Le gouvernement allemand veut protéger son peuple de la version russe de l’histoire, mais celui-ci en arrive à la conclusion que c’est l’OTAN et non les Russes qui sont à l’origine de la guerre.
Les Allemands doivent être à nouveau convaincus qu’une Drang nach Osten est nécessaire. L’ennemi n’est plus le judéo-bolchévisme, mais plutôt le poutino-chauvinisme.
Partout en Europe, des centaines de milliers de gens défilent contre les confinements et les inoculations forcées. Dans de nombreux pays, l’usine à peur iatrogénique a été temporairement arrêtée. Désormais, nous pouvons nous détendre concernant l’Omicron mais nous avons de bonnes raisons de craindre d’être atomisés par les Russes ! Désormais, des spécialistes de l’armée, des professeurs de relations internationales – tous hostiles à la Russie – ont en quelque sorte pris le relais des virologues. Mais les téléspectateurs épuisés vont probablement se réjouir de haïr et d’avoir peur de Poutine plus que du virus !
La démission récente du chef de la marine allemande après ses commentaires faisant l’éloge de Vladimir Poutine est une forte indication de l’opinion au sein de nombreux cercles militaires européens. Nos soldats s’éveillent au fait que des politiciens criminels les encouragent à faire des guerres inutiles. Une troisième guerre mondiale pourrait être nucléaire. Les survivants seraient peu nombreux. Il n y a aucune raison de croire que nos politiciens feront quoi que ce soit pour empêcher une telle catastrophe.
source : Al-Mayadeen
via Le Blog de Moira Forest
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