Depuis le début de l’intervention militaire de la Russie en l’Ukraine, des trolls d’Internet de toutes sortes, experts en Roulette en ligne, ont intensifié leurs activités en piratant, en diffusant des histoires inventées et en poussant la propagande gueerière. Tous les médias officiels sont concernés et les médias occidentaux ne sont pas en reste.
La raison pour laquelle la Russie a envahi l’Ukraine est que Moscou soupçonnait Kiev de produire secrètement des bombes nucléaires, ce qui a été confirmé par le président ukrainien Zelinsky, et aussi parce que la Russie avait eu des informations (confirmées) que les forces ukrainiennes allaient lancer l’offensive sur le Donbass e 25 Février 2022.
Par exemple, selon un rapport de l’Economic Times de l’Inde, qui a déclaré que l’armée russe « aurait pris le contrôle de la centrale nucléaire de Tchernobyl au milieu des craintes que l’Ukraine, soutenue par des puissances étrangères, ait lancé le processus de fabrication d’armes nucléaires basées sur Plutonium-239 disponible dans le complexe. »
Selon le rapport, l’Ukraine « prévoyait de produire 8 à 10 bombes nucléaires avec le plutonium disponible avec le soutien de certaines puissances étrangères ». Pour l’instant, ce rapport n’a fourni aucune prenve pour ces allégations et n’a donné aucune source fiable.
Une autre histoire bizarre a été propagée par le chef du Conseil ukrainien de la sécurité nationale et de la défense, Oleksiy Danilov, qui, selon le Times of Israel, a déclaré qu’un groupe « d’assassins » tchétchènes envoyés pour tuer le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait été « éliminé » après que leur complot ait été déjoué. Rappelons quand même que les combattants tchétchènes sont des soldats russes, à part entière.
Danilov a déclaré que les informations sur le soi-disant complot tchétchène « provenaient d’agents du service de sécurité russe du FSB opposés à la guerre », indiquant une scission majeure au sein des forces combattantes russes – un fait impossible à vérifier par des observateurs indépendants.
Russia Today
Pendant ce temps, la chaîne de télévision publique russe Russia Today (RT) a toujours qualifié l’invasion russe en Ukraine “d’opération militaire spéciale » et s’est concentrée sur la façon dont la Russie est censée protéger les régions séparatistes de l’agression ukrainienne, tout en décrivant le territoire occupé par les russophones.
The Conversation, basé en Australie, affirme que sur des questions directement liées aux intérêts nationaux immédiats de la Russie, et dans le cas de la guerre en Ukraine, RT « a consciencieusement rapporté l’affirmation du Kremlin selon laquelle ses objectifs étaient la démilitarisation et la dénazification » l’Ukraine, répétant les récits que le gouvernement russe tentait depuis quelques années de « délégitimer l’establishment ukrainien par le biais d’une association avec l’extrême droite ».
Pour les grandes plateformes technologiques et l’Union européenne, se rangeant résolument dans le camp anti russe, les reportages de RT et du média russe Sputnik News étaient suffisamment irritants pour être interdits.
Le 1er mars, Google a annoncé qu’il bloquait les chaînes YouTube connectées à RT et Sputnik dans toute l’Europe.
« Cela s’appuie sur notre pause indéfinie de monétisation des médias financés par l’État russe sur nos plateformes, ce qui signifie que les médias tels que RT ne sont pas autorisés à monétiser leur contenu ou à faire de la publicité sur nos plateformes », selon Kent Walker, président de l’unité des affaires mondiales de Google. .
Désinformation
L’Union Européenne a également déclaré qu’elle envisageait d’interdire les deux chaînes russes et intensifiait sa lutte contre la guerre de « propagande russe ».
Le site Web EU vs Disinformation, géré par le groupe de travail East StratCom du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), se concentre principalement sur ce qu’l appelle « les fausses informations en provenance de Russie ».
L’UE contre la désinformation a été créée en 2015 après une réunion du Conseil européen, citant « la nécessité de contester les campagnes de désinformation en cours de la Russie ».
Mercredi, le site a publié un « guide pour déchiffrer la désinformation pro-Kremlin autour de la guerre de Poutine », affirmant que « les trolls des médias du Kremlin » sont passés « à la vitesse supérieure » avec leur utilisation de « trucs bon marché de la rhétorique de la désinformation ».
Le site utilise ce qu’il appelle le modèle « Swamped », formé par des initiales de slogans.
Mais il se trouve que les médias occidentaux ont également fait les gros titres qui, s’ils ne sont pas vérifiés, pourraient être interprétés comme de « fausses nouvelles ». Le 1er mars, la Radiotélévision suisse (SRF) basée à Zürich a annoncé la faillite du pipeline Nord Stream II.
L’information a ensuite été reprise par un large éventail de médias et d’agences de presse occidentaux, mais un démenti publié sur le site Web de Nord Stream II A.G. a prouvé que l’article était faux.
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