Les humains se tournent-ils vers la nature pour concevoir leur technologie ? Quels sont les autres aspects pour lesquels nous pouvons nous tourner vers la nature ?

Je me souviens qu’enfant, j’aimais les bandes dessinées de Superman et qu’à un moment donné, un personnage a essayé de reproduire Superman, mais il en est ressorti corrompu et défectueux sous la forme d’un nouveau méchant – Bizarro. Il ressemblait à Superman mais était un peu « décalé ».

Je dirais qu’une grande partie de notre technologie artificielle tente d’émuler les capacités étonnantes de la vie elle-même, mais rate tout simplement sa cible. Il ne s’agit pas de suggérer que nous redevenions des « chasseurs-cueilleurs », mais plutôt d’essayer de comprendre les fondements organiques uniques de la vie elle-même et d’orienter nos efforts en conséquence.

Pouvons-nous voir que notre réalité électronique numérique, y compris le contenu des écrans vidéo que nous consommons aujourd’hui, constitue un apport sensoriel complètement nouveau, au-delà des cinq que nous reconnaissons habituellement ? Nous pourrions également commencer à considérer la pensée – l’information électrique qui se déplace d’une manière ou d’une autre dans notre cerveau – comme un autre sens qui est affecté, parfois augmenté et certainement manipulé par cette même technologie numérique. Pourtant, tous ces phénomènes apparaissent dans la vie elle-même.

Juste après l’arrivée de la télévision couleur, mon ami Mark Lerner a émis l’hypothèse que toute la technologie que nous étions en train de développer était en fait de la science qui reproduisait en quelque sorte les capacités sensorielles que les humains avaient autrefois possédées puis perdues. (Peu de temps après, Mark a abandonné ses études de médecine et est devenu astrologue professionnel).

Le WiFi existait déjà dans la nature

Nature : « Wi-Fi pour les neurones : la première carte des signaux nerveux sans fil est dévoilée chez les vers – les études révèlent un réseau de neurones densément connectés qui communiquent sur de longues distances.

« L’idée selon laquelle le système nerveux transmet les messages d’une cellule nerveuse à l’autre uniquement par l’intermédiaire des synapses – les points où les cellules se connectent bout à bout – est en train de changer. Deux études montrent comment les messages peuvent passer entre les cellules sur de plus longues distances, par le biais d’un réseau nerveux « sans fil » chez le ver Caenorhabditis elegans ».

Ainsi, l’espace requis pour que « l’information » passe à l’intérieur de ces vers n’est plus limité aux neurones les plus proches via la synapse, mais peut en fait parcourir une certaine distance à l’intérieur du ver (ou vers d’autres vers ?).

Dans le cadre de leur cartographie, « ils ont produit un ver génétiquement modifié dépourvu d’une protéine cruciale pour ce type de signalisation et ont constaté que lorsqu’ils tentaient d’activer les cellules du ver par optogénétique, nombre d’entre elles restaient silencieuses. Cela suggère que la communication sans fil dans le ver active directement les neurones ».

Nous avons nos propres réseaux énergétiques

Cela m’a fait penser aux tapotements EFT, qui stimulent les points méridiens – ou points chauds de l’énergie – pour rétablir l’équilibre de l’énergie corporelle. On pense que le rétablissement de cet équilibre énergétique peut soulager les symptômes qu’une expérience ou une émotion négative a pu déclencher.

C’est un autre exemple des avantages qui peuvent se présenter lorsque nous commençons à considérer l’espace à l’intérieur du corps – ainsi que les organes ou tissus physiques – comme un conduit pour l’énergie que nous n’avons pas encore découverte – et peut-être pour l’intelligence elle-même ?

L’acupuncture est une technique médicale similaire qui peut utiliser certaines des mêmes énergies. Les praticiens de la médecine traditionnelle chinoise estiment que le corps humain compte plus de 2 000 points d’acupuncture reliés par des voies. Mais ce qui passe ou est manipulé entre ces points est de l’énergie.

L’espace est peuplé d’énergies

Toutes ces entreprises humaines semblent tirer parti de l' »espace » plutôt que d’une connexion physique. Ces « technologies » organiques ont amplement démontré que notre « espace intérieur » n’est pas vide, mais un chaudron d’énergies interactives.

Qu’en est-il de l’espace extérieur ? Apparemment, il n’est pas vide non plus. Selon Wikipédia ou la sagesse conventionnelle actuelle, « l’espace extérieur n’est pas complètement vide ; c’est un vide presque parfait qui contient une faible densité de particules, principalement un plasma d’hydrogène et d’hélium, ainsi que des rayonnements électromagnétiques, des champs magnétiques, des neutrinos, des poussières et des rayons cosmiques ».

Ainsi, même « l’espace extérieur » est constitué d’une multitude d’énergies, dont certaines ont été identifiées et nommées et sont donc vraisemblablement comprises.

Les animaux utilisent des énergies qui échappent à nos sens

L’espace pourrait-il être un champ géant ? Apparemment, de tels champs électriques existent dans l’océan.

Comment le savons-nous ? Eh bien, des créatures dotées d’un cerveau plus grand que le nôtre les utilisent :
Selon une nouvelle étude, les grands dauphins peuvent percevoir les champs électriques. Et les dauphins ne sont pas les seuls : les requins et les ornithorynques ont également cette capacité sensorielle.

• « Lors de l’expérience, les chercheurs ont observé que les deux dauphins étaient capables de sentir ou de percevoir la charge de l’électrode. Des tests supplémentaires ont montré que les deux dauphins étaient capables de détecter des champs continus inférieurs à 125 microvolts par centimètre avec une précision de 90 %. Les deux dauphins étaient également capables de réagir à des impulsions électriques. Les chercheurs suggèrent que la capacité à détecter le courant électrique aide probablement les grands dauphins à détecter et à capturer des proies, et qu’elle pourrait également les aider à naviguer en utilisant le champ électrique de la Terre. »

Nous savons également que « les oiseaux utilisent le champ magnétique terrestre pour naviguer pendant la migration grâce à un processus appelé magnétoréception. On pense que les oiseaux possèdent des cellules spécialisées contenant de la magnétite, un minéral magnétique, qui les aide à percevoir le champ magnétique terrestre. Cela leur permet de déterminer leur position et de s’orienter pendant les longs vols ».

Ainsi, les animaux capables de percevoir le champ magnétique terrestre peuvent avoir leur propre GPS intérieur, alors que nous devons encombrer notre espace proche de satellites – ce qui n’est pas non plus une mince affaire.

Mais il semble que la vie soit arrivée la première et que nous ne soyons qu’un lointain second.

Comment nous « imitons » la nature pour innover

Mais l’exemple le plus clair de notre technologie copiant la nature est la pratique bien connue du biomimétisme : copier les conceptions de la nature pour en faire les nôtres. Un institut entier se consacre aujourd’hui à montrer les nombreuses innovations qui ont vu le jour lorsque la technologie n’essaie pas de dominer ou d’améliorer la nature, mais qu’elle l’imite.

L’initiative AskNature de l’institut propose « des milliers d’exemples et de modèles du monde réel pour ceux qui souhaitent apprendre, pratiquer ou enseigner le biomimétisme ».

De nombreuses entreprises utilisent actuellement le biomimétisme dans leurs produits, et les machines volantes de Léonard de Vinci sont le premier exemple de biomimétisme. Il a observé de très près l’anatomie et le vol des oiseaux et a pris de nombreuses notes et des croquis détaillés de ses observations.

YouTube propose de nombreuses vidéos montrant comment la nature a inspiré des innovations. En voici une…

L’intelligence en tant qu’énergie dans la nature

Je ne pense pas que ces découvertes étonnantes indiquent l’existence d’un concepteur intelligent ou d’un « Dieu » traditionnel ; je pense plutôt qu’elles nous permettent de nous confronter à la réalité, à savoir que nous ne savons pas ce qu’est l’intelligence et que nous avons supposé, à tort, qu’elle ne réside que dans notre cerveau.

Je considère qu’il s’agit là de moyens potentiellement puissants pour confronter de nombreuses personnes à l’orgueil démesuré de l’humanité et à la nécessité de modifier sa relation avec le monde naturel.

Les conséquences d’une expansion matérielle débridée grâce à la technologie deviennent évidentes, mais aucune mesure significative n’est prise pour remédier à la destruction de notre habitat.

En plus d’élargir notre conscience pour nous adapter aux découvertes sur l’échelle de l’univers, qui a explosé de manière exponentielle, nous devons également devenir intimement sensibles à tout ce qui se passe au-delà de notre capacité consciente à le remarquer. Cela peut sembler contradictoire jusqu’à ce que l’on s’y essaie et que l’on commence à se confronter à un univers qui semble beaucoup plus vivant.

Nos formidables instruments scientifiques ont largement contribué à nous montrer une grande partie de ce qui nous échappe avec nos seules capacités sensorielles, nous ouvrant même les yeux sur les incroyables mystères du monde quantique.

Mais encore une fois, nous devons changer de perspective et cesser de nous croire maîtres ou possesseurs du monde naturel pour commencer à comprendre profondément que le monde naturel est NOUS. Comme l’a dit Alan Watts, « nous ne venons pas au monde, nous en sortons ». Nous sommes l’expression des nombreuses énergies, forces et intelligences qui existent, dont beaucoup restent encore à découvrir.

Certaines des méthodes mentionnées ici sur Pulse, par Joe Martino et d’autres, pour sentir les énergies sous-jacentes qui constituent la vraie Vie dans notre corps, peuvent aider à ouvrir nos esprits et nos cœurs.

Mais ce dont nous avons vraiment besoin, c’est de nouveaux chamans – des personnes qui peuvent travailler avec ces énergies nouvellement découvertes comme une sorte de technologie grâce à laquelle nous pouvons évoluer vers un autre niveau – que nous ne pouvons pas concevoir pour l’instant. Quelque chose qui nous amène au-delà des limites de l’intellect.

Source : https://www.thepulse.one/p/how-our-technology-copies-organic

Traduction : https://exoconscience.com