Après plusieurs semaines de préparation des opinions occidentales à une éventuelle guerre mondiale contre la Russie, les trois ténors de l’impérialisme anglo-saxon, qui se trouvent être les vrais maitres de l’OTAN, semblent vouloir battre en retraite, en retirant le plus discrètement possible leurs instructeurs de l’Ukraine.
Comme à l’accoutumé, les déclarations faites pour justifier ces retraits n’ont absolument rien à voir avec la réalité et frôlent même l’absurde. Par exemple, selon le ministère canadien de la Défense, « les Forces armées canadiennes relocalisent temporairement des éléments du personnel de la force opérationnelle interarmées du Canada en Ukraine [FOI-U] ailleurs en Europe », en raison de « l’agression injustifiée de la Russie contre l’Ukraine ».
Comme le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni retirent également leurs soldats qu’ils avaient envoyés à grand bruit sur le sol ukrainien. Tout ce beau monde sera « repositionné ailleurs en Europe ». Pour « la sécurité des effectifs », disent-ils.
Que se passe-t-il ? Y a-t-il du nouveau sur le front ukrainien qui oblige les trois bouledogues de l’OTAN à changer d’attitude ? Les Russes auraient-ils commencé à mettre en place les fameuses mesures militaro-techniques promises par Poutine en cas de refus des États-Unis et de l’OTAN de s’engager sur la demande de sécurité de la Russie ? Si c’est le cas, nous allons assister à des choses inhabituelles dans les jours et les semaines à venir tout au long du front OTAN/Russie. Déjà, quelques évènements bizarres se déroulent au sud de ce front, c’est-à-dire en Syrie. On a vu par exemple Israël, qui est un prolongement de l’OTAN au Moyen-Orient, abattre son propre drone après un dysfonctionnement de son système de défense anti-aérienne. On a vu également deux bombardiers B52 en difficulté au-dessus de la Méditerranée Occidentale et Orientale, obligés de faire demi-tour, l’un vers le Royaume-Uni via l’Espagne, l’autre vers l’Égypte.
Allons-nous vers la fin de la mascarade de « l’invasion imminente de l’Ukraine par la Russie » ? Invasion niée par les Ukrainiens eux-mêmes, mais dont il faut les sauver malgré eux.
Avic pour Réseau International
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