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L’HISTOIRE CACHÉE DES PÔLES 1938-1945 (PARTIE 1)

Le territoire Allemand du « Neu Schwabenland » en Antarctique. 

On parle souvent d’une base Allemande située au « Neu Schwabenland » (la « nouvelle Souabe ») en Antarctique, très médiatisée depuis l’expédition de l’amiral Byrd. Mais, l’existence de cette enclave nazie au Pôle-Sud, est bien plus sérieuse que l’on ne le croit et donne matière à bien plus d’interrogations, que son étude n’apporte de réponses. Et beaucoup de gens s’interrogent, tant elle fait désormais partie du « mythe ». Mais en s’y intéressant de près, on se rend compte que, mis à part l’intérêt « stratégique » de son emplacement, cette endroit devait avoir un rôle et une importance bien particulière, pour les dirigeants du Troisième Reich. Et, cet article s’intitule « l’histoire cachée des Pôles », car comme vous le verrez, il se passa des choses curieuses, pas seulement en Antarctique, mais aussi au Pôle-Nord.
 

La mission d’exploration de 1938-1939.

Cette expédition, appelée Deutsche Antarktische (Expédition Antarctique Allemande), avait une apparence civile, mais était fortement soutenue par les militaires avait été mise au point en coopération avec la compagnie aérienne Allemande Lufthansa. Son coût à l’époque a était estimé à 3 millions de Reichmarck (une somme énorme pour l’époque). Le navire choisit fût le navire « Schwabenland », qui était un navire-catapulteur, utilisé depuis 1934 pour l’acheminement du courrier vers les navires transatlantiques, par des vols spéciaux. Il fût mit au point pour l’expédition par les chantiers naval de Hambourg. Les avions à son bord, étaient deux hydravions Dornier, appelé le « Boear » et le « Passat », qui pouvaient être lancé par une catapulte (alimentée par la vapeur venant de la salle des machines). L’expédition était commandée par le capitaine Alfred Ritscher, un vétéran des expéditions polaires au Pôle Nord.(1) 

L’équipage fût préparé par la Société Allemande de la Recherche Pôlaire. Cette dernière invita même Richard E. Byrd, un officier de l’US Navy, qui avait déjà participé à une expédition en Antarctique en 1928-1931.

Le « Schwabenland » a quitté le port de Hambourg en décembre 1938, à destination de l’Antarctique sur une route déterminée avec précision et a atteint la banquise le 19 janvier 1939, à l’endroit situé à 4° 15′ Ouest et 69° 10′ Sud. 

Les semaines suivantes, les hydravions firent chacun quinze vols à travers environ six cent miles kilomètres carrés et firent avec leurs appareils photo spéciaux (conçus par la firme Allemande « Zeiss Reihenmessbildkameras RMK 38 »), plus de onze mille photos de la région. Près d’un cinquième de l’Antarctique, fût balayé de cette façon pour la première fois. Les anciennes cartes, datant de 1931, établies par les Norvégiens sur cette zone n’avaient pas été renouvelées. Et pour plusieurs d’entres-elles, elles se sont avérées être fausses.(2)

A partir de février, le « Schwabenland » explora de nouveau l’ouest de l’Antarctique. Il fallu deux mois pour organiser les résultats, examiner les photos et tracer des cartes. Ritscher, surpris par les bons résultats des vols, avait immédiatement envisagée après le retour en Allemagne, une seconde expédition, mais alors entièrement civile, avec l’utilisation d’avions plus légers avec des patins, pour pouvoir décoller de la banquise. Les nouvelles cartes ont étaient livrées en octobre 1939.

Cette zone fût immédiatement revendiquée comme étant territoire Allemand. Pour l’ensemble du territoire le nom sera désormais: « Neu Schwabenland », quand on se réfèrera à cette région du Pôle-Sud. Et pour les autorités militaires, ce lieu fût désigné sous le nom de la « Base 211 ».
 

Les activités Alliés au Pôle-Sud pendant la guerre 1939-1945.

Il faut signaler qu’en 1939-1941, l’Américain Byrd fît une nouvelle expédition en Antarctique. 

Les Américains et les Britanniques se mirent à surveiller attentivement les liaisons maritimes vers le Neu Schwabenland, qu’elles soient en provenance d’Allemagne où d’autres pays du monde. Et les échanges réguliers avec cette endroit, fît penser aux Alliés que les nazis devaient être en train de s’établir durablement sur le continent Antarctique.

En fait, les Britanniques seront très actifs dans la région de l’Antarctique pendant les années du conflit, du fait que plusieurs bateaux civils étaient arraisonné par des navires de guerre Allemands. En janvier 1941, le commandant Allemand Ernst-Felix Kruder, à bord du « Pinguin », captura une flotte de pêcheurs norvégiens (les navires-usines « Wegger OLE » et « Pelagos », et le navire de ravitaillement « Solglimt », ainsi que onze baleiniers) à environ 59° Sud, 02° 30′ Ouest. Le « Pinguin » a finalement était coulé au large du golfe Persique par le HMS Cornwall, le 8 mai 1941, après qu’il eut capturé 136550 tonnes de marchandises provenant de la Colombie et transporté par les navires de la Marine Marchande Alliée. 

L’Argentine de son côté, avait profité de la guerre pour élargir ses revendications territoriales dans l’Antarctique. En janvier et février 1942, le commandant Alberto J. Oddera, à bord de la « De Mayo Primero », avait visité l’île de la Déception dans les Shetland du Sud et le 8 février, l’Argentine pris officiellement possession du secteur entre les longitudes 25° Est et 68° 34′ Ouest, et à 60° Sud. D’autres possessions avaient été revendiquée pour les îles Melchior le 20 février et les îles 24 février. Le gouvernement Argentin a officiellement informé le gouvernement du Britannique le 15 février 1943, leur faisant savoir qu’ils leurs faisaient parvenir leurs créances pour les trois sites. Et qu’ils y avaient, pour preuve de leur prise, placé sur une île de Melchior, des cylindres de cuivre scellés (contenant les mêmes lettres de créance du Gouvernement Argentin).

Apprenant cela, en 1943, la marine Britannique lanca « l’opération Tabarin » (commandé par Jean Keith et Allan Pitt à bord du « Fitzroy » et Victor Aloysius et Jean-Baptiste Marchesi à bord du « HMS William Scoresby »), afin d’établir des stations météorologiques permanentes à Port Lockroy (qui sera appelé la « Base A ») et sur l’île de la Déception (la « Base B »). Les cylindres précédemment laissé par l’expédition Argentine de 1942 ont été retirés de ces deux endroits en même temps que le cylindre qui avait été laissé dans les îles de Melchior. Une tentative d’occupation a été tentée, sans succès, à Hope Bay et les recherches n’avaient trouvé aucun site convenable pour une base sur la péninsule Antarctique. L’expédition a aussi visité les îles Orcades du Sud et la Géorgie du Sud et pendant l’hiver 1944, des programmes d’enquêtes sur la géologie et la biologie ont étaient menées. Ce fût la première d’une série d’expéditions Britanniques par la Royal Navy, qui s’étendirent aux îles Falkland, celles de Dependencies Survey, et de British Antarctic Survey.

En 1944, les Britanniques créèrent plusieurs « Gouvernements ». Celui des îles Falkland et ses dépendances, La Terre de Graham et ses dépendances, les îles Shetland du Sud, la Géorgie du Sud, les îles Orcades du Sud. Fin 1944, « l’operation Tabarin II » a commencée avec l’aide d’un troisième navire, le « Eagle », commandé par Robert Sheppard Carl. Les deux stations existantes ont été améliorées et une nouvelle station météorologique a été établie à Hope Bay (la « Base D »). Un abri a été construit à Sandefjord Bay (la « Base P ») sur l’île du Couronnement des Orcades du Sud (par la suite détruit par une tempête en février 1956). A la fin de la guerre, les responsabilités administratives des bases établies, en vertu des « operations Tabarin », ont été transférées de l’Amirauté au Ministère des Colonies sous un nouveau nom, celui de « les îles Falkland et ses dépendances ». Durant l’été 1945-46, ils établirent de nouvelles bases à Cape Geddes, Laurie Island (la « Base C ») et sur l’île de Stonington (la « Base E »). L’été suivant, furent créé des sites sur l’île Winter, sur des îles en Argentine (la « Base F »), puis sur l’île Signy dans les îles d’Orcades du Sud (la « Base H ») et une nouvelle base a été construite et temporairement occupée en baie de l’Amirauté, dans l’île du Roi George (la « Base G »).

Les Britanniques, tout en saisissant une opportunité et voulant aussi répondre aux revendications Argentines sur des îles du Pôle-Sud, s’étendirent à leur tour et ils s’implantèrent durablement dans la région. Ce n’était pas moins de huit nouveaux territoires gagnés par la Couronne Britannique, qui représentaient huit implantations stratégiques. Les deux « opérations Tabarin », n’étaient donc pas pour répondre à une menace venant du Neu Schwabenland, mais bien le besoin de faire cesser les envies expansionnistes de l’Argentine. Les Britanniques s’installèrent donc en plusieurs endroits et établirent eux-aussi des bases. 

L’opération à l’encontre de la base Allemande, fût « l’opération Taberlan », qui avait été définie en octobre 1945, afin de prendre des mesures de surveillance, au sujet des activités Allemande sur le continent Antarctique. Les bases Britanniques les plus proches, connues dans la région, se trouvaient principalement dans la péninsule. A Port Lockroy et Hope Bay. Il y avait aussi plusieurs bases Anglaises secrètes sur des îles entourant la péninsule. Comme celles de l’île de la Déception, des îles Wiencke, et celle de Maudheim, près de la Cordillère Hoffmann-Mühlig à Queen Maud Land. Ces bases étaient tellement secrètes qu’il n’y a jamais eu un nom ou même une simple référence sur les cartes officielles. 

Avec seize sous-marins Allemands coulés dans l’Atlantique-Sud entre octobre 1942 et septembre 1944, et sans compter la plupart de ceux qui n’avaient été coulé, ni même détecté, ils avaient depuis longtemps pris conscience de la possibilité que le Neu Schwabenland pouvait abriter une base opérationnelle (sans parler des convois qui prenaient la même route, pour les échanges avec le Japon)(3). Mais à part des incursions épisodiques au Neu Schwabenland, avec des vols de reconnaissance photographique, les Britanniques ne se mirent en fait, à vraiment s’intéresser aux activités Allemandes, qu’en 1945.

Bizarrement, ce ne fût qu’après la capitulation de l’Allemagne en 1945, que les Alliés se mirent à se préoccuper réellement, de la présence Allemande au Pôle-Sud. Alors que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne devaient bien avoir des doutes sur ce qu’il y avait là-bas. Il est assez étonnant qu’ils n’organisèrent jamais, de toute la guerre, un corps expéditionnaire pour neutraliser et s’emparer de cette position ennemie. Parce que, soyons logique, de n’avoir pas jugé bon de mettre hors d’état de nuire cette position pendant la guerre et bien, admettons que ce n’était pas la priorité du moment. Mais dans ce cas, pourquoi vouloir s’en emparer soudainement en 1946, alors que l’Allemagne avait capitulée et que la Seconde Guerre Mondiale était terminée depuis un an. Nous y reviendrons.

Un commando Britannique intervient au Pôle-Sud. 

A partir des îles Falkland, un groupe composé de militaires Britanniques, d’un Norvégien qui avait servi dans la Résistance Norvégienne et qui était un expert en combats en régions polaires, ainsi que d’un scientifique, constitua le commando qui fût envoyé pour une mission à destination de la base secrète Britannique, dans l’île de Maudheim. Le récit de la mission (à prendre cependant avec quelques réserves) provient du témoignage du dernier membre du commando encore en vie, James Robert. 
Ils subirent tous une formation d’un mois pour être préparé aux conditions météo froides. Le major commandant le raid et le scientifique en dirent plus au membres du commando sur l’objectif de leur mission. Ils devaient enquêter sur des activités « anormales », survenues dans la zone des Montagnes Hoffmann-Mühlig, de la base secrète de Maudheim. On les informa ensuite sur les activités Anglaises dans au Pôle-Sud pendant la guerre. 

Des différentes bases implantées durant la guerre, celle de Maudheim était la plus grande et la plus importante d’un point de vue « stratégique » et aussi la plus secrète de toutes. La raison de cette importance, c’était sa proximité avec le Neu Schwabenland. Maudheim se trouvait à moins de 200 miles, de la « Base 211 » nazie.

Les scientifiques et les commandos envoyés en reconnaissance lors de « l’opération Tabarin », avaient trouvé « un ancien tunnel ». Certains y avaient pénétré et plusieurs n’en était pas revenu. Mais de cette équipée, seulement deux sont revenu à la base (4). Pendant les mois d’hiver, les deux survivants parlèrent à la radio de « hommes pôlaire, de tunnels et de nazis ». Et « Les hommes polaires nous ont trouvé! », avait été le dernier message reçu, avant que tout contact radio ne soit finalement perdu en juillet 1945. Le but de la mission était d’enquêter sur ce qui s’était passé. Les ordres étaient clairs, ils devaient « aller à la base de Maudheim, trouver le tunnel, enquêter sur l’énigme des hommes polaires et les nazis et, si cela était possible, faire le nécessaire pour veiller à ce que la menace nazie soit détruite. » 

Le commando, une fois arrivé à la base, ne découvrit qu’un seul survivant, sur le petit groupe laissait pour l’hiver. Ce dernier raconta comment ils avaient trouvé le tunnel. Il est apparu que la zone près du tunnel était une zone de l’Antarctique où se trouve les uniques vallées sèches. Voilà pourquoi ils avaient réussi à trouver le tunnel avec une telle facilité. Les trente soldats de la base avaient reçu l’ordre de découvrir où menait ce tunnel. Un bunker se trouvait à l’autre bout du tunnel, où il y avait des « hommes polaires ». Les deux survivants de la base de Maudheim dirent avoir été témoins de certains de leurs camarades capturés qui furent exécutés par les nazis, un par un. Après avoir assisté à six exécutions, ils ont fuit vers le tunnel, de peur d’être pris à leur tour. Ils n’avaient pas d’autre choix que d’essayer de revenir à la base pour donner l’alerte, sur ce qu’ils avaient découvert. Malgré les objections du survivant, le Bunker qu’ils avaient condamné, fût de nouveau ouvert. Des soldats y entrèrent et furent attaqué par un « homme polaire », qui blessa mortellement à la gorge un des membres du commando, avant d’être tué. Ils décidérent d’aller plus loin dans le bunker.
Ils suivirent le tunnel et arrivèrent dans une vaste caverne souterraine qui était anormalement chaude et le scientifique pensa qu’elle était chauffé par géothermie. Dans l’immense caverne se trouvait un lac souterrain, mais le mystère s’épaissi, quand la caverne s’est à un moment s’allumée artificiellement. Il y avait une grande base dans les cavernes et il y avait même des quais pour les sous-marins. Et ils racontèrent avoir aussi trouvé un hangar, avec des « avions bizarres » et beaucoup de pièces détachées. Iles placèrent des charges d’explosif un peu partout, pour faire sauter cette base, du mieux qu’il purent, jusqu’à ce qu’ils soient repéré par des soldats Allemands, qui étaient toujours présents. Suffisamment de charges explosèrent pour boucher l’ accès au tunnel, mais il y eu beaucoup de perte durant les combats, et finalement les trois seuls survivants furent le Norvégien, le scientifique et Roberts. Ils parvinrent jusqu’à la base de Maudheim, d’où on les évacua vers les Falklands et reçurent l’ordre de ne rien raconter de leur aventure. (Il ajoute qu’en 1950, aurait eu lieu une expédition conjointe de Britanniques, de Suédois et de Norvégiens, et qui dura jusqu’en janvier 1952. Elle avait pour but d’enquêter sur certaines découvertes de l’expédition nazie de 1938-1939 au Neu Schwabenland).

Donc, les Britanniques, que ce soit par l’écoute des communications (n’oublions pas qu’ils disposaient, tout comme les Américains, d’une machine à crypter « Enigma » et étaient en mesure de décoder tous les messages Allemands et Japonnais), des trajets de navires, d’une surveillance aérienne régulière, et de ce qui s’était passé à la base de Maudheim, devaient avoir une idée de l’importance de la « Base 211 » du Neu Schwabenland. Sans compter ce qu’ils ont pût apprendre de manière direct, de la bouche même de haut dignitaires nazis.

Ce que les Alliés ont pût apprendre sur ce territoire pendant la guerre.

La fuite de Rudolf Hess vers la Grande-Bretagne.

Rudolph Hess a débarqué en Ecosse par avion, le 10 mai 1941 et a demandé à rencontrer le duc de Hamilton. Proposant des pourparlers de paix qui ont été finalement écarté, et ainsi a commencé ses années d’incarcération. L’emprisonnement de Hess est tout de même entouré de certains mystères. Certains prétendent qu’il a été emprisonné en raison des révélations embarrassantes qu’il aurait pût faire sur la monarchie Britannique. 
Toutefois, une chose est certaine, Hess était un proche du pouvoir et il devait tout connaitre des intentions des nazis sur l’Antarctique. Hess a été chef de la Auslandsorganisation, commissaire pour la politique étrangère, commissaire de toutes les questions et l’Université de la politique, commissaire de toutes les questions technologiques et de l’Organisation, et aussi le chef du bureau pour la politique raciale. De plus, Hess aimait à « se mêler de tout ». Il était aussi un membre actif de la Société de Thulé, et son intérêt pour l’Antarctique était à la fois professionnel et personnel. Hess avait rencontré Richard Byrd quand celui-ci s’était rendu en Allemagne. Et de par sa position et par ses relations, Hess aurait su tout ce qui avait été découvert et tout ce qui se passait dans le Neu Schwabenland.  

Bien que Hess se trouva bien-sûr accusé de traîtrise par Hitler et considéré par le gouvernement Britannique comme « fou », ce qui reste toujours dans l’ombre, c’est bien ce que Hess a raconter aux Autorités Anglaises.

Durant ses quarante-six ans en prison, Hess a passé les quatre premières entièrement sous juridiction Britannique. Des secrets, il a dût en a donner durant ces quatre ans, mais beaucoup ont étaient rejetées officiellement comme étant des « folies » par le gouvernement Britannique. Malheureusement, Hess devait être emprisonné jusqu’à son suspect « suicide » en 1987, à l’âge de quatre-vingt-sept ans. Et ce qui demeure étrange c’est que, malgré que la guerre soit finie depuis plus de soixante ans, et que Hess soit décédé, tous les documents à son sujet sont toujours inaccessibles en raison de la Loi officielle sur les secrets du Royaume-Uni (et toujours aucune date prévue de leur divulgation). Seules les preuves indirectes peuvent donc être utilisés pour pouvoir estimer ce que Hess connaissait de la base de l’Antarctique. 

Mais il n’y eu pas que Hess, comme étant « haut dignitaire » qui fût fait prisonnier pendant, ou après la guerre. 

Heinrich Himmler, SS Reichsführer et Commandant en chef de la SS, avait été capturé le 23 mai 1945 par les Britanniques. Bien qu’il ait réussi à se suicider avec une capsule de cyanure et d’échapper ainsi à l’interrogatoire, son entourage se mit à raconter certaines choses (5). Himmler avait été dénoncé comme traître par Hitler parce qu’il tentait de faire une paix séparée avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Mais qu’est-ce-que Himmler aurait bien pût être en mesure de négocier et en échange de quoi ?. A-t-il voulu fournir des renseignements, en espérant en contre-partie une possible clémence ? 
Mais il est peu probable qu’ils est pût apprendre tout ce que savait Himmler en interrogeant son entourage. En tant que chef de la SS, il avait connaissance des projets secrets et des plans établis, et il savait maintenir le secret sur les activités dont il avait connaissance. 

Les missions de « l’Ahnenerbe » directement sous les ordres de Himmler, faisaient la recherche et la collecte des « héritage ancestral aryens » dans plusieurs endroits du monde, aussi éloignés que le Tibet, l’Egypte et l’Irak. Et si en 1938, l’expédition en Antarctique était sous le contrôle de Göring, Himmler était aussi intéressé par les résultats de l’expédition et la possibilité de découvrir une entrée vers la légendaire Terre Creuse, si bien qu’il en aurait été sûrement informé, vu qu’il était concerné au premier chef, du fait de ses opérations avec l’Ahnenerbe.(6)

Göring était aussi un autre prisonnier nazi important, et qui a était interrogé, et qui fût jugé et condamné à Nuremberg. Avant son suicide, pour échapper à son exécution. Et Borman, disparut à la fin de la guerre, qui en savait long sur beaucoup de choses.

Reste l’amiral Dönitz, arrêté le 23 mai 1945 et incarcéré par les Britanniques. Commandant suprême de la Kriegmarine depuis le 31 janvier 1943, qui connaissait les convois à destination de l’Antarctique, durant la durée de la guerre. De plus, Dans un de ses discours, Dönitz avait affirmé que « la flotte sous-marine Allemande est fière d’avoir construit pour le Führer, dans une autre partie du monde, aux terres de Shangri-La, une forteresse imprenable. » 

Sa peine durant le procès de Nuremberg a dût se trouver en fait fortement diminuée en raison de son aide, en fournissant aux Alliés des informations qui leurs étaient précieuses, surtout quand ils n’avaient pratiquement aucune connaissance du nombre et surtout de la mission exacte des mystérieux sous-marins qui étaient repérés un peu partout à travers le monde, après la capitulation.(7)

En effet, un Allemand de l’Est, qui avait servi dans la Kriegsmarine a parlé au sujet du Neu Schwabenland, et a raconté: 
« Après que l’Europe était en ruines et la Norvège entièrement aux mains des Alliés, le Neu Schwabenland est devenue la seule base viable d’opérations. Quand il a été décidé que la reddition de la nation Allemande était la meilleure solution, ceux qui le pouvaient, « à gauche et à droite », sont parti et ont tenté leurs chances dans les convois de U-Boat. » 

La plupart de ceux qui avaient une connaissance exact du Neu Schwabenland ne verront pas la fin de la guerre, surtout ceux fait prisonnier par l’Armée Rouge. La plupart ayant été exécutés, se sont suicidé ou ont étaient envoyés dans les goulags de Sibérie. Seuls ceux qui avaient été capturés par les forces Britanniques et Américaines seront mieux lotis. Mais beaucoup après leur interrogatoire, se virent interdire d’en parler. 

La situation des U-Boat dans l’hémisphère-sud après la capitulation Allemande.

Le 18 juillet 1945, les journaux du monde entier ont concentré leurs « unes » sur l’Antarctique. Le New York Times avait titré: « l’Antarctique Haven », tandis que d’autres faisaient valoir que « Hitler avait dût aller au Pôle Sud ». Ces articles de journaux ont été fondées, en partie, sur des faits.

Le 10 juin 1945, un U-Boat Allemand non identifié est arrivé en Argentine, sans plus de précisions, les membres d’équipage ont été libérés. Le sort de plusieurs dizaines d’autres sous-marins est aujourd’hui encore un mystère. Pendant les premiers mois de 1945, la taille de la flotte de U-Boat était encore plus grande qu’au début de la guerre. En mars, la flotte de U-boat avait atteint le nombre de 463. 
Le 10 juillet 1945, le U-530 s’est rendu à Mar Del Plata, en Argentine. Le 17 août 1945, ce fût au tour du U-977 de s’y livrer. Le même mois, le U-465 s’est sabordé au large de la Patagonie.
Alors que les chiffres officiels dénombraient 463 sous-marins Allemands en 1945, à la fin de la guerre, plusieurs de ceux qui venaient se rendre, étaient non-identifié, ce qui représentait un nombre total bien supérieur au 463 répertorié. Les « U-Boat » Allemands s’étaient aussi fortement amélioré, depuis le début de la guerre, grâce à la nouvelle génération de sous-marins pouvant rester submergé durant tout leur trajet.  
Lors de la conférence navale pour le Führer, le 3 janvier 1945, Dönitz se vantait de la façon dont les nouveaux U-Boat type XXI, ayant plusieurs évolutions technologiques, dont le schnorchel, pourraient « réussir dans les eaux où l’Allemagne a été contraint de cesser ses opérations depuis plus de trois ans ». Hitler avait ordonné en 1943 que la construction des nouveaux sous-marins soient une priorité absolue.

Le U-2540, un des très rares U-Boat type XXI, visible aujourd’hui (8) (cliquez pour agrandir):

Seulement un mois après la capitulation, un premier sous-marin non comptabilisé est apparu. Plusieurs proposent comme explication que les U-Boat non répertorié supplémentaire, se seraient rendus, ou auraient été sabordés par leurs équipages. Mais cela ne nous dit pas ce qu’ont fait, ni à quoi ont servit ces sous-marins pendant leur période d’activité. S’ils ont effectivement servit dans la lutte maritime comme tous les autres pendant le conflit, pourquoi alors n’étaient-ils pas officiellement répertoriés ? Et pourquoi la majorité d’entre-eux évoluaient dans l’hémisphère-sud ? (9)

Suite à la reddition des U-Boat, le U-530 et le U-977, les autorités procédèrent à l’interrogatoire de l’Oberleutnant Heinz Schaeffer, commandant de l’U-977, et de l’Oberleutnant Otto Wermuth, commandant de l’U-530 (ce rapport fût transmit à l’ONI, le renseignement naval Américain). Les témoignages sur leurs campagnes et l’examen des livres de bord, ne font pas état d’une escale ou d’une mission à destination de la Base 211. Mais rien ne prouve qu’ils ne s’y soient pas rendu. (10)

Le quotidien « La Pravda » du 16 janvier 2003 racontait que les services spéciaux avaient saisi en 1983 une lettre que Schaeffer avait écrit à un dénommé Bernhard. Et dans sa lettre, Schaeffer demandait à Bernhard de ne pas publier ses mémoires en donnant trop de détails et, qu’il valait mieux pour le monde de ne pas connaître la vérité: 
« Nous avons tous fait le serment de garder le secret, nous n’avons rien fait de mal: nous avons juste obéi aux ordres et nous sommes battus avec notre coeur pour notre Allemagne et sa survie. S’il vous plaît, pensez-y à nouveau, n’est-il pas mieux, que tout ceci soit vu comme une fable? Quels sont les résultats que vous vous attendez à atteindre avec vos révélations? Pensez-y, s’il vous plaît. » (11)
Une rumeur circula longtemps suite à cette lettre, prétendant que ce serait le U-977 (peut-être avec le U-530), qui aurait conduit Hitler et Eva Braun jusqu’en Argentine, avant de se rendre ensuite. Schaeffer a toujours réfuté cette hypothèse. Mais s’il a conduit certains dignitaires du Reich en Amérique du Sud (que ce soit Hitler ou d’autre), il est certain qu’il ne l’aurait pas révélé. Mais quand on s’attarde sur le parcourt de l’U-977, il y a de quoi se poser des questions.

Lors de la reconstitution de la campagne de l’U-977 au cours de la guerre, on apprend que le U-977 a quitté sa base de Norvège (pour une patrouille), le 2 mai 1945 à 22 heures (juste le lendemain de la « mort officielle » de Hitler). Quand l’équipage a apprit la capitulation de l’Allemagne, il se trouvait en Mer du Nord. Ils se réunirent sur ce qu’il convenait de faire et décidèrent de faire route jusqu’en Argentine (les 16 membres d’équipage qui ne voulurent pas s’y rendre, furent déposé sur l’île de Holsenöy, près de Bergen et furent récupéré plus tard par les Anglais). Le U-977 arriva à Mar Del Plata le 17 août 1945. Schaeffer dira dans son livre, qu’ils mirent 66 jours pour traverser l’Atlantique au schnorchel, jusqu’en Argentine (c’est d’ailleurs repris pour le titre de son livre dans sa version Allemande). 
Mais alors, ils auraient normalement dût arriver à Mar Del Plata le 12 juillet. En plus, le rapport de l’ONI indique bien une arrivée « en Argentine le 17 août 1945, après 107 jours de mer » et une traversée « depuis son point de départ de 7644 miles marins ». Donc une différence de 41 jours. Ce que raconte Schaeffer dans son livre, sur son trajet vers l’Argentine, ne correspond pas à ce qu’il a raconté lors de son interrogatoire et qui figure dans le rapport de l’ONI. Autre exemple, il déclare avoir passé l’Equateur le 23 juillet. Et à cette date, cela fait déjà 75 jours de traversée. De plus, il indique avoir était repéré à 7 reprises par un avion et plusieurs fois par des bateaux. Donc, contrairement à ce qu’il raconte dans son livre, il n’a pas dût faire toute la traversée au schnorchel. Mais pourquoi, alors que c’était le meilleur moyen de ne pas se faire repérer ? 
De plus, il dit avoir fait escale le 14 juillet 1945 au Cap Vert, pendant 4 heures. Y avait-il rendez-vous avec un autre sous-marin ou un bateau ? C’est une possibilité.
Plusieurs choses ne sont pas clair. Que Schaeffer, enjolive sa « performance » maritime dans son livre est indéniable. Mais même en sachant ce qu’il a dit aux autorités Argentines, il est assez difficile de déterminer le trajet réel et les activités exactes du U-977 entre le 2 mai et le 17 août 1945. 

Il y a également les énigmatiques cargaisons de mercure, retrouvées dans plusieurs sous-marins. Comme le U-859 qui a été coulé le 23 septembre 1944 par le sous-marin « HMS Trenchant » de la Royal Navy, dans le détroit de Malacca dans la Mer de Java. Et aussi celui du U-864, parti pour le Japon avec 65 tonnes de mercure et coulé le 9 février 1945 par le « HMS Venturer », près de l’île de Fedje, en Mer du Nord au large de la Norvège. (12)

De nombreux sous-marins Allemands étaient actifs à travers le monde et fournissaient les Japonais pendant la guerre. Et ce, même après la capitulation Allemande. En juillet 1945, un U-Boat non répertorié, revenant du Japon, se rendit à un navire Américain (on en parle rarement, mais plusieurs U-Boat évoluaient dans le Pacifique et l’Océan Indien). Questionné, le capitaine du sous-marin dira que « c’était après avoir livré une nouvelle invention à la recherche Japonaise, qui était destiné aux unités de développement ». Sans oublier le U-234, qui transportait des conteneurs, en tout 560 kilos d’oxyde d’Uranium, qui furent saisit par la marine Américaine (13).
Mais il y avait aussi des sous-marins Japonais qui se rendaient en Allemagne. Dans l’Atlantique, le sous-marin Japonais I-52, avait rendez-vous avec le U-530, mais les Alliés interceptèrent la communication, et il fût coulé le 23 juin 1944 par un Avenger de l’escadrille VC-69, du « USS Bogue ». Le I-52 transportait entre autre, plusieurs techniciens et ingénieurs ainsi que 2 tonnes d’or en lingots, pour l’Allemagne nazie, en contre-partie de « nouvelles technologies pour aider à la victoire du Japon » (14). Il y eu par exemple, les sous-marins U-180, U-195 et U-219, qui convoyèrent certaines d’entre-elles au Japon.  

De plus, il y a aussi la fuite de plusieurs dignitaires du Troisième Reich et d’autres anciens Nazis vers l’hémisphère-sud, après la capitulation Allemande.

Avant que Berlin ne tombe, Martin Bormann avait discuté par téléphone de la Terre de Feu, située en Argentine, avec l’amiral Dönitz. Cette conversation avait été interceptée par les Soviétiques. Il est vrai que l’Argentine a souvent été perçu comme un refuge par de nombreux nazis recherché. Car, en plus de la sympathie du Gouvernement Argentin de l’époque envers l’Allemagne nazie, n’oublions pas que ce pays d’Amérique du Sud était neutre. 

Mais les Américains, s’intéresseront bientôt aux Pôles, en lançant plusieurs expéditions.

(1) Ce n’était pas la première mission d’exploration Allemande en Antarctique, il y en avait déjà eu en 1873, 1910 et 1925.

(2) Ils n’avaient exploré qu’à partir d’une seule direction, et pas suffisamment à l’intérieur des terres.

(3) Ils ne pouvaient pas prendre le « raccourci » par le canal de Suez, pour descendre dans les mers du sud, puisque les Britanniques occupaient l’endroit en étant présent en Egypte et en Palestine.

(4) Chacun des trente membres du personnel de la base Maudheim qui avaient été rapatrié pour l’hiver, furent soumit à une enquête.

(5) Après publication des photos de Himmler, prises après son suicide, certains diront que ce n’était pas lui et que le cadavre ne lui ressemblait pas, mais les effets du poison, en agissant sur le système nerveux, peuvent très bien agir sur les muscles du visage et en modifier les traits.

(6) Au sujet de l’Anhaerbe, le Dr Ernst Schäfer, qui a dirigé l’expédition au Tibet, a raconté que « Himmler avait des idées très étranges ».

(7) Un minimum de 40 sous-marins Allemands ont été estimées manquants à la fin de la guerre.

(8) Des sous-marins type XXI, il ne reste (officiellement) qu’un seul exemplaire. Il y en a un exposé à Bremerhaven en Allemagne au musée des sciences. Le U-2540 « Wilhelm BAUER » y est amarré. Celui-ci fût sabordé par la Kriegsmarine en 1945, et resta 12 ans par le fond. Il fût renfloué, remis en état, pour subir une restauration complète. On peut maintenant le visiter.

(9) On sait qu’il y avait, sans être toutes identifiées, plusieurs bases allemandes en Amérique du sud, sur les côtes. Sans parler de certains petits territoires, à l’intérieur des terres.

(10) Après vérification du rapport pour l’ONI, de l’attaché naval des Etats-unis à Buenos Aires, sur la reddition de l’U-530, le commandant de l’U-530 s’appelait bien Wermuth, et non pas Bernhard. Et malgré leur grade de lieutenant, ils avaient bien le rang de commandant de sous-marin.

(11) Certains prétendent que ce « Bernhard », serait en fait Wermuth, qui aurait utilisé un pseudonyme pour écrire le livre. Mais il est très étonnant que, ayant l’air de connaitre parfaitement celui à qui il écrit, que Schaeffer lui écrive en lui adressant la lettre sous ce pseudonyme. Alors que le livre n’a en fait pas encore été publié, comme le prouve le texte de la lettre! Il aurait normalement dût lui écrire le plus simplement du monde, en utilisant le nom de « Wermuth ». On peut donc sérieusement penser que Wermuth, n’est pas l’auteur du livre en question. Et que le « Bernhard » à qui la lettre s’adresse, doit être quelqu’un d’autre. C’était peut être un officier, mais certainement pas un commandant de U-Boat, car après vérification, il n’y a aucun commandant de sous-marin Allemand s’appelant « Bernhard ». Et il se peut très bien que le livre en question, à la suite de la découverte de cette lettre n’est en fait jamais été publié. (Mais Schaeffer, publia bien les siennes en Allemagne en 1952, avec le livre « U-977 – 66 Tage unter Wasser », « U-977 – 66 jours sous l’eau ». Il sera publié en France sous le titre « U-977, l’odyssée d’un sous-marin Allemand », aux Editions « J’ai Lu », collection « J’ai Lu leur histoire »). 

(12) Le mercure entrant dans la fabrication du système de propulsion des soucoupes Allemandes « Haunebu », on peut penser que les Allemands voulurent envoyer cette matière première à leurs alliés Japonnais. Pour y envoyer tout ce mercure, peut-être que des plans ou des pièces détachées ont aussi transité, et ont pût être envoyé au Japon.

(13) Voir « Les Black Program: Le Projet Manhattan ».

(14) Ce sous-marin fût localisé le 2 mai 1995, à 870 miles des îles du Cap Vert, par 5240 mètres de fond. On découvrit son histoire, par l’étude des archives navales Américaines et Japonaises. Pour voir la vidéo de la découverte de l’épave, cliquez sur le lien link

Sources:
Magazine Nexus n°41 et n°42; Magazine Nexus Australie Vol.12 n°5, Vol.12 n°6 et Vol.13 n°1;
« The secret of I-52 », par Paul Tidwell et Richard N. Billings;
http://www.uboat.net / http://www.uboatarchive.net / http://www.i-52.com / http://actualitedelhistoire.over-blog.com/article-u-57697876.html

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